Louis Boutard : 1880-1958
1880 Naissance à Poncé -sur le-Loir le 4 février
Son père est sabotier à Poncé sur le Loir, dans la Sarthe.
Sa mère avait travaillé à l’imprimerie de Mame à Tours.
Il est l’aîné de quatre enfants dont un frère mort à cinq ans.
Il savait lire le journal avant le Cours préparatoire.
L’Abbé Toublet, curé du village, l’initiera très tôt à la
botanique au grec et au latin.
1890 À dix ans, il entre au petit séminaire de Précigné.
Grand séminaire au Mans pour devenir bachelier
Maladie : poumon gauche perforé, soins en Suisse.
1919 Algérie : séminaire de Kouba
Reconnu borgne suite à un accident d’enfance, il ne sera pas ecclésiastique.
En désaccord avec ses supérieurs, il se rapproche de l’Université
– Connaît Maris et entre chez Turner (tissages et filatures)
En prenant un repas sur deux, il poursuit seul ses études.
1919 Prend en charge ses deux sœurs Marie et Thérèse; les fait venir en Algérie où il a pu acheter une maison et survivre des quelques économies réalisées en vivant pauvrement.
1920 Se consacre à la gnose (dorienne – delphienne) qui est pour lui la clef des hiéroglyphes.
Il avait déjà la vision d’ensemble.
Il se retrouve ruiné par le change.
1921-1922 À la recherche de matériel pour ses appareillages, il rencontre Armand Hatinguais
ingénieur A.M. + I.E. de Grenoble avec qui il va collaborer jusqu’à sa mort.
1931 Soutenu par les Borgeaud (commerçant en vins), il commence ses expériences.
Il mène à bien le défibrage de l’halfa en guérissant la main condamnée d’un aide, grâce à ce premier zoaire créé par ses appareillages : Héraclès aux travaux (=remèdes) bénéfiques pour l’homme.
1933 Création de la Société Alpha, en vue d’exploiter ses découvertes.
1935 Retour à Cannes où il souffre d’un grave ulcère. Le sifflement d’oreilles recommence.
1936 Il est expulsé de la Villa Monterey, la Société Alpha se termine mal.
1937-1938 Suite à un grave accident, M. Hatinguais revient à Paris.
Louis Boutard se rend au Ministère de l’Industrie où il rencontre Mme H.; directrice de l’E.N.S. de Sèvres.
1942 Change de Villa avec l’aide des Dumont et de M. Hatinguais qui lui envoient des colis et de l’argent.
Louis Boutard oppose l’Antiquité sacrée, non datée : époque de vérité, d’amour, d’espérance à l’Antiquité
profane et ses armes où sévissent la violence, le fer, le feu, le sang et la mort.
1943 Bombardement. Travaux à mains nues, il craint d’ouvrir la Boîte de Pandore.
1944-1945 Sa villa et ses appareillages sont bombardés. Il vit dans la misère et la famine jusqu’aux colis envoyés par les Dumont.
1944 En avril, 1er voyage des Dumont, désignés ensuite comme fils et fille adoptifs.
1945 Trahison de Maris. Louis Boutard gagnera son procès.
1946 Mars : Mme Dumont le voit à Cannes. Du 1er juillet au 24 août, Louis Boutard est à La Haye-Descartes.
À Poncé-sur-le-Loir , il reçoit la visite des Hatinguais.
À Cannes, il déchiffre La Palette de Narmer (Héraclès et ses travaux = zoaire créé en Algérie guérisseur des pathologies de l’homme)
Je n’aurai de cesse que de vous confier Héraclès dit-il aux Dumont et :
C’est de cette maison que je daterai mon Discours sur la Nouvelle Méthode — janvier 1947
A écrit le Tome l et pense à le déposer. Les Dumont lui rendent visite au Mans.
1948 Accident : M. Hatinguais réalise les documents pour les prolégomènes.
4 juillet : photo à Poncé.
Accident à Sèvres, puis crise cardiaque-en Novembre.
1949 Monsieur si ces choses-là existaient, nous le saurions dixit Thibault spécialiste du nucléaire (époque du Général de Gaulle)
Saint-Étienne : christianisation de Héraclès, provenant de E dextre E senestre et de PI dextre et senestre (Saint à tête noire crépue pour les noyaux noircissants I-S )
1950-52 Déchiffre la Table Isiaque: synthèse synoptique de toute la doctrine des
Mystères Delphiques. La gravure sur bronze est visible au Musée de Turin.
Confirmation magistrale des abraxas de gnose dorienne sur la preuve du passage des signes – lettres kadméens (grecs) aux hiéroglyphes.
1951 Les Dumont à Cannes.
Autres preuves dans le lexique d’Hésukhios.
Expériences avec le Delta (4ème appareil)
Crises cardiaques.
1952 M. Hatinguais continue les travaux à Sèvres. Création de la manne devant M. et Mme Dumont.
1953 Vase de Vic : « Un de ces ignares ne professe-t-il pas que le bronze gaulois était impur ! (quel est le critérium de la pureté du bronze ?) parce qu’il contient outre le cuivre rouge et l’étain, du plomb, du zinc et même de l’arsenic… C’est justement là le critérium du bronze authentiquement théurgique ; alliage nécessaire en kilhatos (d’où le calathus coiffant Sérapis et le chapiteau de la colonne grecque) de ces quatre métaux principaux auxquels on peut ajouter le molybdène et l’amalgame de mercure. »
1954 Nouvel accès du second ulcère.
Avec M. Hatinguais, prépare les chromules atomiques colorés et colorants.
Lucidité : « J’achève de vivre dans l’indicible douleur de ne jamais voir se réaliser le but idéal et passionné de toute ma vie d’abnégation. Après mon décès nul n’est en mesure de continuer l’œuvre. »
1955 Précisions sur la farine sans meule et les dialyses – hydrolises pour une nourriture
spécifique du cerveau. L’épeautre pour les cartilages, l’oseille, fines graminées.
Égyptien : kullastais, pâte de froment spéciale pour membre courbé (s-kollo + stais : redressé).
Breton : kullasten, gros sac de farine de blé.
Août les Dumont à Champfleuri.
Il est hospitalisé pour le pied droit.
5 Novembre : décès de sa sœur Marie.
1956 Conseils sur les germes vivants, gui du chêne, les légumineuses.
Novembre : réouverture de l’ulcère. Intervention des Hatinguais.
1957 Pâques : visite des Dumont “ l’Etoile salutaire ’’. Il dédie ses Prolégomènes à Hélène Vagliano, résistante tuée. M. et Mme Vagliano lui avaient aménagé les communs de leur villa Champfleuri à Cannes – La Californie.
Louis Boutard commence à perdre la vue.
1958 Écrit à tâtons sur les dialyses, pois chiche : valeur nourricière trophime, inestimable.
Dernière lettre 27 janvier 1958, il décède le 8 avril 1958 à Cannes.
Louis Boutard travaillait six heures dans la solitude, et consacrait dix à douze à perfectionner, principalement avec M. Hatinguais.
M. Hatinguais hérite de la précieuse bibliothèque. Il déposera à la Bibliothèque Nationale de Paris l’ouvrage : Avec Louis Boutard, retour aux Sources Méconnues (Dépôt légal … N°8502 Juin 1960).